Gallia Chritiana vetus.

mprimé à Paris en 1656. Voici ce qu’on y lit sur sainte Marguerite de la Séauve, au tome V,

page 833 :

« La Séauve-Bénite , monastère de Religieuses

« de l’ordre de Cîteaux, où la Bienheureuse Mar-

« guerite, Anglaise, brille par ses miracles. »

Gallia Chritiana nova.

Au tome III, page 777, les savants bénédictins, après avoir dit que l’église de la Séauve était vaste et belle, ajoutent qu’on y voit le tombeau de sainte Marguerite, autrefois élève de ce monastère, quondam alumna et terminent en constatant qu’auprès de ce tombeau il s’opère chaque jour de nombreux miracles, pairantur crebra in dies miracula. A la page 779 du même volume, ils citent encore le fait suivant, relatif à noire illustre Cistercienne; ils disent l’avoir recueilli sur la couverture d’un vieux livre :

« L’an 1594, dit-on, le vingt-un juillet, à six heu-

« res du matin, le sieur de Champétières, accom-

« pagné de 500 soldats, posa le pétard devant le

« château de l’abbaye de la Séauve ; mais Antoine

« Gontaud , sieur de Lavallée , avec sept soldats

« seulement, les obligea à se retirer et à laisser

« leurs échelles et leur pétard qu’il offrit, le lende-

« main, à l’offertoire de la messe de sainte Magdex

‘« laine. Pendant le siège , M » » Marguerite de

« Saint-Priest , abbesse., était en prières avec ses

« religieuses devant le tombeau de la Bienheureuse

« Marguerite. »

source: «Marguerite de la Séauve»

Theillère, curé de Retournaguet

1871