Origine et description

Annonay, 6 juin 1220.
Jîean], archevêque de Vienne, confirme par l’apposition de son sceau un vente d’Arnaud Rollandi à Agathe, prieure de la Seauve-Bénite. Fait dans le cloître Annonaycensi a° I. D. 1228…, fer. 7, luna 2. Gallia christ, nova, II, 777-8.

Dans le cartulaire de l’Abbaye du Monastier , la Séauve bénéficie d’un don vers 969. …… présence d’un monastère?.. bien plusieurs siècle avant l’existence d’une Abbaye.

LXXXV. DE VILLA DE SALAS. Idem quoque Vulfaldus  fecit commutationem possessionum cum quibusdam hominibus vocatis Albericus, Arestagnus, Dalmatius, quag possidebant in pago Vellaico, (in villa) quae dicitur Salas quantum ibi videbantur habere et ad ipsam pertinebat villam, totum integrum reliquerunt in eodem monasterio et acce- perunt in aliis locis possessiones tantumdem valentes ab eodem abbate et congregatione sibi commissa hoc est in pago Forense, in pago (45) Monteliago unum mansum, et in Vellaico, in loco qui dicitur Sylva Lugdunense II mansos et in loco qui dicitur Utrinas J mansum, in pago Viennense, in pago (45) quae dicitur Columbario medium mansum ……(…)
45. (969). 45*, Villa?

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Dans le cartulaire de Chamalière sur Loire La Séauve est citée au XIe pour un leg au prieuré de Chamalière sur Loire, il s’agit vraisemblablement de deux ferme.

Aleugarge et Galère, son mari, donnent à Saint-Gilles de Chamalières, une terre au lieu de Saint-Rome, près du village de La Champ, paroisse de Retournac ; plus deux mas à La Séauve ; enfin, la terre de Combres, paroisse de Saint-Sauveur-en-Rue, Loire, (129). D’autre part, Boson, chevalier, de concert avec Adeugarde,son épouse, donne à son tour au prieuré, une maison et un jardin, à Pouilly-les-Nonnains, paroisse de Roanne, Loire. Enfin, Jordan donne tout son grand mas de Drossanges, paroisse dé Tiranges, alleu et fief, après si la mort de sa ‘fille, elle vient à mourir sans postérité. En tout cas, quiconque occupera ce mas fournira annuellement aux religieux de Chamalières deux setiers de seigle et un repas . Arnald donne une appenderie sise au lieu de Changeac, paroisse de Vorey. Elle est cultivée par Ebrard et rend annuellement une hémine d’avoine, huit deniers, un chapon et un agneau. Guillaume donne une appenderie à Saintignac, paroisse de Retournac, qui rapporte annuellement douze deniers, une hémine d’avoine, une géhne et un agneau ; plus, au même endroit, une chabanerie ou fernie dont le revenu est de quatre deniers, une hémine d’avoine. Il donne enfin à Sannay, paroisse de Chortielix, une appenderie au revenu de six deniers, une quarte d’avoine, un chapon et un agneau . Rainoard et son épouse Archin- nedis, donnent un demi-mas cultivé par Bernaud et sis à Jussac, paroisse de Retournac .

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[Donum Aleugargis et Galerii in villa Sancti Romani).

[XIe s.]

Nichiil valet in posterum longe memoriter retineri, nisi carte vel testibus commendetur. Quapropter, bac | in presenti pagina deciarare voluimus, quod quedam domina nomine Aleugargis et maritus suus Galerius, pio amore Dei et in remedio animarum suarum et parentum illorum, donaverunt Deo et Sancto Theotfredo necnon huic loco Sancti Egidii, in territorio Bas- sense, in villa Sancti Romani, terram quandam que habet ex uno latere terram aliam que dicitur Ficalma terminos constitutam. Et in alio loco ubi appellatur ad Silvam Lucdunensem, dederunt duos mansos cum omnibus attinentiis suis, quibus ex uno latere est terra posita Guigonis de Veirenas, et ex secundo terra Sancte et Beate Marie. Et donaverunt etiam in loco alio, in territorio atque provincia Viennensi, terram
quandam que Combris nuncupatur. Et de hoc testes sunt Ysnardus, Guichardus, Bernardus, Martinus, Rotbertus. Census harum terrarum est.

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L’Abbaye cistercienne de la dite « Séauve Bénite » fut construite vers 1200. Les comtes du Forez ainsi que les barons de Saint-Didier assurent la protection du couvent. Au 18 è siècle, l »Abbaye est un riche monastère. Le monastère de Clavas en Velay est supprimé faute de revenus en 1767et uni à celui de la Séauve Bénite. Marguerite Laure Fumel (1765-1792), dernière abbesse de Clavas devient alors abbesse de Séauve Bénite.

A la révolution, Joseph Balthazar Bonnet de Treiches acquiert les bâtiments monastiques et l’église abbatiale. Il fait démolir le sanctuaire en préservant toutefois le bras droit du transept qui deviendra après restauration en 1862 l’actuelle chapelle Sainte Marguerite. Le tombeau de marbre et les restes de Sainte Marguerite disparaissent. Les bâtiments du couvent sont conservés car l’acquéreur prévoit d’y établir un grand atelier de tissage. En 1971, l’imposant ensemble architectural devient propriété communale. Il est le seul témoin de la vie cistercienne en Velay. En 1993, l’Abbaye cistercienne de la Séauve sur Semène est classée monument historique et des travaux de réhabilitation sont entrepris. En 2001, le monument devient résidentiel. 47 logements sont créés. La Communauté de Communes Loire Semène y installe également son siège et l’espace muséal.

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