SAUSSAC

FAMILLE DE SAUSSAC

ARMES : D’or au lion de fable, armé, lampassé & couronné d’or.

D’après les notes du docteur Charreyre, cette famille est connue depuis la première moitié du XIe siècle. Le premier dont on fait le prénom est Guillaume de Saussac, époux d’Adalguarde & père de Guidon & d’Avit, qui vivaient en 1027. Cinquante-deux ans plus tard, Raymond de Saussac fondait une chapelle à fon château de Saussac & partait pour la croisade en 1095. Le Livre des Hommages cite trois générations, à partir de 1285 à 1339 : Jousserand, Hugon & autre Jousserand qui font hommage à l’Évêque du Puy du château de Saussac & de tout ce qui leur appartient dans les environs (…).

FAMILLE DE FAY-GERLANDE
ARMES : De gueules, à la bande d’or, chargée d’une fouine d’azur.

Le premier de Fay qui devint seigneur de Gerlande, fut Artaud de Fay, chevalier, coseigneur de Saint-Quentin, chambellan du Roi par brevet du 18 juillet 1444,’maître d’hôtel de Monsieur le Dauphin en 1451, puis du Roi en -1461. Le fief de Gerlande lui vint par fon mariage avec Blanche de Gerlande, fille de Pons de Gerlande. Ce fut le petit-fils des précédents, Christophe de Fay-Gerlande, maître d’hôtel du duc d’Anjou, fils de Renaud ou Arnaud de Fay & de Diane d’Adhémar de Monteil de Grignan, qui devint baron de Saussac par le mariage qu’il contracta avec Guione de Saussac, en 1546. La baronnie n’échut pourtant d’une manière définitive à cette nouvelle maison, qu’en. 1594, après la mort de Richard-Melchior, frère de Guione (…).

FAMILLE DE BEJET

ARMES : D’azur au dauphin courbé d’argent, accompagné de trois étoiles d’argent, 2 & 1.

M. Julien de Beffy, qui donne ces armes, fait connaître cette famille depuis les premières années du XIVe siècle. Il cite noble Nicolas Béjet, natif des environs d’Allanche, en Haute-Auvergne, qui épousa, en 1319, Guigone le Monteil, paroisse de Monistrol, en Velay, fille unique, héritière de fa maison. C’est par là que la famille de Béjet s’établit à Monistrol-sur-Loire. Le généalogiste susdit cite, parmi les alliances des de Béjet, les familles Deschamps, Védelly, de Broé de Tournon, de Chazelets, de la Rochette, des Moulins, de Charbonnel, de Boyer, de Laroque, de Saignard, de Vertamy, Jouve de Praneuf, de Leyris-d’Esponchet, de Pastourel, de Julien de Villeneuve, de Pauche(…).

FAMILLE DE PAUCHE

ARMES : D’azur à une bande d’argent, chargée de trois mouchetures d’hermines.

Les représentants de cette famille se titraient seigneurs de Cordes, terre située près de Bains, en Velay. Elle était alliée aux de Béjet, de Feugerolles, de Vertamy, de Saignard du Vernet, de Cuminiac. Arnaud cite Claude-Alfonse de Pauche, juge pour le Roi en la Cour commune du Puy, premier consul de cette ville vers 1644. Il cite encore Claude de Pauche, sieur de Cordes, & Jean-Nicolas de Pauche. D’après M. Julien de Beffy, ce dernier se serait marié, en 1702, à Louise de Béjet, fille de Marcellin & de Louise Saignard de Queyrières, & sœur de Marcellin de Béjet, doyen de l’église cathédrale du Puy(…).

FAMILLE DE CHARBONNEL

ARMES : D’azur au croissant d’argent, accompagné de trois étoiles d’or ,2 & 1.

 Où : d’azur trois étoiles d’or, au croissant d’argent en abîme. — Devise : « In corde déçus & honor. »

Dans fon Armoriai général, J.-B. Rietstap donne la même devise,
mais pas les mêmes armes :

D’azur au croissant d’argent, accompagné de trois molettes d’or.

Originaire du Velay, cette famille a eu pour principales maisons alliées : les de Montaigu-Fondras, du Terrail de Fraix, d’Alès, de Baile, de Bronac, de Pradier d’Agrain, de Chabron, du Cluzel, de Jourda de Vaux, de Chamflour, du Cheylas, d’Aviane & de Saint-Guilhem. — Guy de Charb… figurait à la première croisade. — Un Charbonnel était chevalier de Saint-Jean de Jérusalem. — Plusieurs ont été comtes de Brioude. Depuis le milieu du XVIIe siècle jusqu’à nos jours, il y a eu de cette famille des chevaliers de Saint-Louis, des maires de Monistrol, un chef d’escadron, un député, mort en combattant l’insurrection de 1848, un archevêque, qui vit encore & que les honneurs ecclésiastiques font allés chercher, quoiqu’il fût revêtu du froc de capucin (…).

source: ARMORIAL DES BARONS DIOCÉSAINS DU VELAY PAR L’ABBÉ THEILLIÈRE