Alexandre-Louis-Marie Colcombet (1852-1928),
1er Maire de la Séauve-sur-Semène, Fils de Jacques-Victor Colcombet (1824-1890) fondateur de la Séauve-sur-Semène, Fabricant de rubans à St-Etienne. Président du tribunal de Commerce depuis 1895. Ancien vice-président de la chambre syndicale des tissus. Administrateur de la succursale de la Banque de France. Chevalier de la Légion d’honneur à l’occasion de l’exposition de Chicago en 1893, où il était membre-rapporteur du jury. A l’exposition de 1889, la maison Colcombet (M. Colcombet a pour associés MM. Charles Keusiger et Julien Delomier a obtenu le grand prix d’honneur).
L’Industrie de la Rubanerie est, depuis longtemps déjà, exercée par la maison Colcombet. L’aïeul du chef actuel de la maison, M. Salichon,. fut le premier, en 1763, qui substitua dans la fabrique de Saint-Étienne le métier à la Zurichoise, tissant trente pièces à la fois, au métier à basse lisse.
A la génération suivante, le chef de la maison fut M. François Colcombet. Dans la période de 1804 à 1854, son commerce acquit une notoriété et un développement considérables, et se tint constamment au premier rang. Il obtint, en 1834, une médaille de bronze à l’Exposition de Paris, exposition comprenant la France seulement. En 1855, à l’Exposition universelle de Paris, une médaille de première classe lui fut décernée. Après sa mort ses fils ont pris la direction de la maison, que leurs enfants prendront sans doute encore. Dans un ouvrage resté célèbre, l’ancien organisateur de l’Exposition de 1867, M. LE PLAY, examinant les conditions les plus favorables au développement de l’industrie, indique au nombre des plus nécessaires L’ESPRIT DE SUITE et LA PERSISTANCE DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE dans les mêmes familles. Il loue à cette occasion l’Angleterre de la transmission héréditaire du travail dans les mêmes maisons. C’est à bon droit que la maison Colcombet peut, en France, s’offrir comme un exemple de cette tradition, qui a amené la grandeur commerciale de l’Angleterre.
Jacques Victor COLCOMBET.
Jacques Victor Colcombet débuta sa carrière en tant que commissaire-employé dans la société familiale. Puis à l’âge de 26 ans il pu s’associer avec son père et ses oncles. C’est principalement lui, à qui l’on doit le considérable développement de l’affaire Colcombet. Il délaisse le statut de fabricant et est l’un des premiers notables stéphanois se tourner vers l’usinage. Il établit une usine-couvent à la Séauve-sur-Semène, il s’agissait de la 1ère usine de tissage de la région. Elle employait près de 150 ouvriers pour 100 métiers à tisser. Jacques Victor devient ainsi le créateur du village de la Seauve. Il dessine le plan du futur village, distribue des parcelles à ses employés, fait construire l’église ainsi qu’une maison pour sa famille près de l’usine.
Bien qu’en 1873 le C.A était de 3 000 000 de F et faisait travailler 500 métiers à tisser dont 200 à la Séauve. Il reforme la société Colcombet en 1883 avec ses fils après qu’Aimé se soit retiré en 1882.
(source généanet)