
Musée Crozatier (43000)
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Roche en Regnier se trouve dans le canton de Vorey et fait partie de la paroisse de Saint-Maurice-de-Roche. La baronnie s’étendait à une époque en quatre mandements distincts et contigus : le Bas-Mali- Vernas, Roche, Artias et Retournac. Le premier, dont le chef-lieu était Saint -Pierre-Duchamp, fut démembré de bonne heure et passa à la maison d’Agrain. Les autres comprenaient un grand nombre de villages qui dépendent aujourd’hui des communes de Saint-Vincent, Vorey, Mezères, Saint-Julien-du-Pinet, Beaux, Beauzac, Chamalières, Solignac , Saint-André. Le bourg de Roche est bâti fur une roche trachytique et n’a conservé de ce qu’il avait autrefois, que ses foires, la tour du vieux castel et la chapelle seigneuriale où les prêtres de Saint-Maurice viennent, les dimanches et fêtes, et chacun à leur tour, célébrer les saints offices. Il ne reste, ajouterai-je avec M. Du Molin, aux cent maisons aujourd’hui éparses sur les ruines de Roche-en-Régnier, que les rugosités du sol, l’âpreté du climat et les orgueilleuses tristesses d’une grandeur déchue.
1° FAMILLE DE ROCHE
ARMES : Mi-parti d’argent et de fable, au chevron brochant d’argent sur le sable et de sable sur l’argent, accompagné en pointe d’un rocher à trois
coupeaux de Sinope.
Régnier de Roche, qui vivait à la fin du Xe siècle et qui figure comme partie ou comme témoin dans plusieurs actes du Cartulaire de Chamalières, entre les années 943 et 1020, est le premier de sa maison qui apparaît dans l’histoire. Roche-en-Régnier(Rocha in Raynerio), qui est composé en partie de fort nom, fait conjecturer avec raison qu’il fut en effet le premier de fa race possesseur de la seigneurie. Je ne m’aventurerai pas à rechercher d’où il put venir. Le principal manoir de cette maison fut, sans nul doute, le château de Roche, mais elle habita aussi la forteresse d’Artias, commune de Retournac, pendant un certain temps, ainsi que je l’ai dit déjà en parlant de ce château, dans ma troisième livraison des Châteaux du Velay. Plusieurs des membres de cette famille se font remarquer par leurs bienfaits envers divers monastères, mais surtout envers celui de Chamalières, qui était pour ainsi dire dans l’enclave de la baronnie et à deux pas de la seconde résidence. Les de Montlaur, de Jaujac, de Chalencon, de La Tour, de Montboiflier, de Canillac, de Boussac figurent parmi les alliances de cette première famille. Maîtresse de Roche dès les premiers temps de la féodalité, la maison de Roche la posséda jusque vers le milieu du XIVe siècle, e maintenant toujours au premier rang, soit par fa fortune, soit par ses alliances, soit par ses services rendus à l’Etat ou à l’Eglise.
2° FAMILLE DÉ LÈVIS-LAUTRËC
ARMÉS : D’or a trois chevrons de fable superposés, au lambel de même
à trois pendants de gueules.
Les anciens de Lavoûte affirmaient, dit Albert de Boys, Album du Vivarais (p. 142), avoir vu dans l’église du château un tableau représentant la madone avec un enfant dans les bras, comme placée sur un nuage, un Lévis à ses pieds, et une banderole s’échappant de ses mains pour aller rejoindre le chevalier en prières; or, on lisait ces mots sur cette banderole : Vené à moi, mon cousin. Cette vanité candide, ajoute M. Du Molin qui fait cette citation, ni ne les élève, ni ne les abaisse. Le nom des Lévis est écrit fur toutes les pages de l’histoire du Languedoc. Philippe de Lévis, feigneurs de Florensac, qui fut le commencement des feigneurs de Roche-en-Régnier, comtes de Villars et ducs de Ventadour, était fils de Gui III de Lévis et d’Isabeau de Marly, fille de Bouchard de Montmorency. De son mariage avec Béatrix, vicomtesse de Lautrec, il eut deux fils : Philippe II, vicomte de Lautrec, par fa mère, et Bertrand, seigneurs de Florensac. Le premier devint baron de Roche, en épousant Jamage, héritière de sa maison, en 1336. Des trois enfants de Philippe II et de Jamage de Roche, ce fut Guigon qui succéda et devint baron de Roche. Sa vie fut courte, mais utile à son pays, dit M. Du Molin. Il se distingua surtout, paraît-il, dans l’expédition qui eut lieu contre le capitaine Rambaut. Marié à Isaure de la Barthe, mort vers 1366, il fut enterré dans l’église des Frères Prêcheurs du Puy. Philippe III, fils des précédents, fut de tous les seigneurs de Roche, de la maison de Lévis, celui qui a laissé moins de traces dans la vie publique et dans la vie privée. Sa meilleure affaire fut son mariage avec Antoinette de Thoire du Villars, en 1372. Des quatre enfants qui naquirent de ce mariage, Philippe IV, le plus jeune, devint baron de Roche après la mort de fa mère, vers 1385. Au rapport de M. Du Molin, il fut au premier rang, lui et Antoine, fon très jeune fils, de ces vaillants feigneurs qui sauvèrent la ville du Puy, assiégée par les Bourguignons, et délivrèrent le Languedoc des Anglais. En récompense de sa vaillance et de ses services, il fut créé chevalier, en 1420, par le roi Charles VII, il eut de fa femme, Antoinette d’Anduze, plusieurs enfants, et entre autres, Antoine, qui fut institué par son père héritier universel. En succédant à Philippe IV, Antoine de Lévis remplaça le titre de seigneur de Vauvert, qu’il avait porté jusque-là, par ceux de comte du Villars, vicomte de Lautrec, seigneur de Roche-en-Régnier et Annonay . Il fut marié trois fois : 1° avec Louise de Tournon, morte sans enfant; 2° avec Isabeau de Chartres, nièce de Renaud de Chartres, qui le rendit père de deux fils et d’une fille ; 3° avec Jeanne de Chalencon, en 1443. Des deux fils Jean et Antoine, aucun ne laissa de postérité. En eux finit la maison de Lautrec.
Le premier, marié à Thomine de Villequier, vivait à la cour, méritait le titre de Prodigue, vendait une grande partie de ses biens et donnait le reste à Gilbert, seigneur de Lavoûte, son cousin germain. Le second, après avoir épousé Jeanne de Chamborant, recevait l’ordre de la prêtrise, du consentement de fa femme, et passait sa vie à vendre ses biens au duc Jean de Bourbon, à se plaindre de ces ventes et à les confirmer.
3° FAMILLE DE BOURBON
ARMES: D’azur à trois fleurs de lis d’or, à la cotice de gueules.
En 1273, Robert, cinquième fils de saint Louis, comte de Clermont en Beauvoisis, épousa l’héritière de la seigneurie de Bourbon l’Archambault, Béatrix de Bourgogne, qui était dame de Bourbon par fa mère. Son fils, Louis Ier, dit le Grand, rendit de très loyaux services à Charles-le-Bel qui, pour l’en récompenser, érigea la seigneurie de Bourbon en duché-pairie par lettrés patentes du 27 décembre 1347. Jacques, fon troisième fils, créa la branche des comtes de la Marche et des princes de la Roche-sur-Yon. Jean II, dit le Bon & le fléau des Anglais, fils de Jean Ier, mort en Angleterre après dix-neuf ans de captivité, petit-fils de Louis II, tué à la bataille de Poitiers, arrière-petit-fils de Louis Ier, acquit d’Antoine de Lévis, au prix de 32,000 écus d’or, ses biens paternels et maternels à Vierzon, en Dombes, en Velay & en Vivarais. Né en 1427, dit M. Du Molin, il succéda, comme duc de Bourbon, à Charles Ier, son frère, après avoir épousé Jeanne de France, en 1447. Il fut successivement lieutenant général dans les provinces méridionales, depuis le Lyonnais jusqu’au Poitou, connétable de France, & mêlé aux plus grandes affaires de l’Etat, fous Charles VII, Louis XI & Charles VIII. Je passe fous silence les contestations qui s’élevèrent entre le duc Jean II et Jeanne de Chalencon, à propos du douaire de cette dernière, et les de Lévis de Lavoûte, à l’occasion des biens vendus par Antoine, Jean II n’ayant eu aucun enfant légitime, ni de Jeanne de France, ni de Catherine d’Armagnac, donna la terre de Roche à son fils naturel, Mathieu de Bourbon, dit le grand bâtard, fans en rien retenir, stipulant seulement que fi le dit Mathieu venait à mourir sans hoirs mâles et légitimes, la dite terre reviendrait aux ducs de Bourbon. Les Sainte-Marthe et Commines parlent avec admiration du nouveau maître de la baronnie : Il était sage et vaillant seigneur, et se porta fort généreusement en plusieurs mémorables entreprises et guerres des rois Louis XI et Charles VIII. Après la mort, en 1488, du cardinal Charles de Bourbon, il fut maréchal et sénéchal du Bourbonnais, chambellan, gouverneur de Picardie, puis amiral de Guyenne.
Il mourut en Forez, dans le château de Chambéon, le 19 mars 1504, & il fut inhumé dans l’église collégiale de Montbrison, où Anne de France, sa tante, alors douairière de Bourbon, fonda en honneur de fa mémoire deux prébendes affectées sur le revenu de
Roche-en-Régnier. Par sa mort fans enfant, la baronnie rentra dans le domaine du duc régnant, de Pierre de Bourbon, quatrième fils de Charles Ier, qui épousa la fille aînée de Louis XI. Le duc Pierre II ne laissa qu’une fille, Suzanne de Bourbon, mariée à Charles de Montpensier, qui fut le fameux connétable de Bourbon Je trouve enfin la baronnie de Roche, en 1538, au pouvoir de Louis II de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon, nouveau duc de Montpensier, qui la garda jusqu’à l’arrêt du 23 août 1582, qui en ordonna le délaissement à la maison de Lavoûte.
4° FAMILLE DE LÉVIS-VENTADOUR
ARMES : Ecartelé, au 1 bandé d’or et de gueules, au 2 d’or à trois chevrons de fable, au 3 de gueules a trois étoiles d’or, 2 et 1, au 4 d’argent
au lion de gueules; un écusson en abîme échiqueté d’or &de gueules.
Les représentants de cette nouvelle famille se titraient : barons de Lavoûte, seigneurs de Vauvert et comtes de Ventadour. Ce dernier titre lui vint par le mariage de Louis de Lévis, chambellan de Charles VIII, avec Blanche de Ventadour. Le premier de ce nom qui poussera la baronnie de Roche fut Gilbert de Lévis, fils de Gilbert II, enfant d’honneur de François Ier en 1524, & fon panetier en 1531, et de Suzanne Delair, fille de noble Jacques Delair, seigneurs de Cornillon, et d’Antoinette de Tournon. Il eut pour femme Catherine de Montmorency, fille d’Anne, connétable de France, et de Magdeleine de Savoie. Ce fut lui qui obtint l’arrêt du Conseil qui déclarait les substitutions faites par ses ancêtres ouvertes en fa personne. Il mourut à Lavoûte, en 1591, chargé de titres et d’honneur. Anne de Lévis-Ventadour, fils des précédents, duc de Ventadour, pair de France, comte de Lavoûte, baron de Cornillon, Vauvert, Annonay, Roche-en-Régnier et autres seigneuries, fit grande figure en son temps. En Limousin, où il succéda au gouvernement de son père, il affaiblit considérablement le parti de la Ligue, et ne rendit pas de moindres services à la cause d’Henri IV, en Languedoc, où il secondait comme lieutenant général, jusqu’en 1622, fon oncle le duc de Montmorency, qui en était gouverneur. Marié, le 25 juin 1592, avec Marguerite de Montmorency, fille d’Henri 1er, duc de Damville, il eut six enfants : Henri, Charles, Anne, Louis-Hercule, François, Christophe. Anne de Lévis, dom d’Aubrac, baron de Douzenac, trésorier de la Sainte-Chapelle de Paris, archevêque de Bourges en 1649, mourut en 1662, âgé de 57 ans. Louis-Hercule, jésuite, sacré évêque de Mirepoix le 19 décembre 1655, mourut en janvier 1679. Henri, l’aîné de tous, n’ayant pas d’enfant de fa femme, Marie-Louise de
Luxembourg, princesse de Tingri, se sépara d’elle avec son consentement, s’engagea dans les ordres et devint chanoine de l’église de Paris, tandis que fon épouse alla prendre l’habit des Carmélites à Chambéry, dont elle fonda le monastère. Charles de Lévis, par abdication de fon frère, devint duc de Ventadour, pair de France et chef de fa race. Il était déjà baron d’Annonay et de Roche-en-Régnier, comte de Lavoûte. Marié en fécondes noces à Marie de La Guiche de Saint-Géran, fille du maréchal de ce nom, il eut, outre deux filles, Louis-Charles de Lévis, dont la fille et unique héritière porta par mariage les biens de la maison de Lavoûte dans celle des princes de Soubise, ducs de Rohan-Rohan. François trouva la mort, le 17 septembre 1625, dans un combat naval contre les Rochellois. — Christophe, dit le comte de Brion, est le seul, dit M. Du Molin, qui véritablement nous appartienne, puisque c’est à lui que, par les arrangements de famille, était échue la seigneurie de Roche-en-Résinier. Ce cadet de la maison de Lavoûte, dit Fauteur cité, ainsi paffé duc de Damville, n’eut pas plus de souci de la baronnie de Roche-en-Régnier que fi elle ne lui appartenait pas, et félon toute apparence ne la visitas jamais. Il vivait à Paris, premier écuyer de Gaston de France, veuf sans enfant dès le 10 février 1651, d’Anne Le Camus de Jambeville, fille unique d’un président au Parlement, & avec les titres de gouverneur du Limousin, de capitaine de Fontainebleau et même de vice-roi d’Amérique, dont les fondions n’étaient pas bien sérieuses.
Ecoutons encore le portrait que fait de notre baron vellavien le savant monographe de Roche-en-Régnier: Nous avions rencontré parmi les feigneurs de Roche un Antoine de Lévis de la branche aînée, qui était un singulier personnage ; Christophe de Lévis de la branche cadette ne l’était pas moins, quoiqu’un peu d’autre forte. L’un comme l’autre, fiers de leur parente avec la sainte Vierge, étaient dévots, rêveurs, mystiques, mais celui-ci dépendait-plus de temps en intrigues politiques et en intrigues d’amour, à la vérité jamais acteur principal et toujours comparse. Duc et veuf fans enfant, fon mérite était de pouvoir se remarier et de faire ainsi une duchesse à qui le joug conjugal ferait léger, quoiqu’il fût, au dire de mademoiselle de Montpensier, l’amant du monde le plus incommode. Il travailla une grande partie de fa vie à cette sottise et mourut de fortune à la veille d’y réussir. ce Un mot encore et le plus important : Il laissait ses affaires en tel état, que des arrêts du Parlement de l’année 1667 adjugeaient tous ses biens à l’assemblée de ses créanciers.
5° FAMILLE DE NÉRESTANG
ARMES : D’azur à trois bandes d’or, accompagnées de trois étoiles d’argent, rangées entre le 1er et la 2me bande.
Maion originaire d’Auvergne, y exerçant, dans le XIIIe siècle, la charge de bailli des montagnes. Le chanoine Lamure parle d’un Philippe de Nérestang, qui, répondant à l’appel d’Urbain II au concile de Clermont, en 1095, arriva l’un des premiers à l’armée du comte de Toulouse. Autre Philippe de Nérestang fut une des célébrités de cette maison. Il fut homme de guerre de quelque renom, mêlé aux grandes affaires et chargé, sous quatre rois, Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII, d’expéditions importantes, La baronnie de Roche, vendue aux enchères, fut adjugée à Charles-Achille, marquis de Nérestang, fils de Jean et de demoiselle Ennemonde-Joachim de Harley, le 5 septembre 1673, au prix de 139,200 livres, y compris l’indemnité payée au marquis de Chaste, précédent enchérisseur pour les faux frais et prix de ratification. Charles-Achille, marié en 1667 à Françoise de Grave, fille de feu Jean de Grave, sieur de Launay, président en la Chambre des Comptes de Nantes, et à Françoise de Godet, n’eut qu’un seul enfant, Louis-Achille de Nérestang, qui n’accepta la succession de son père que sous bénéfice d’inventaire, Si passa fa vie à la liquider.
6° FAMILLE JOURDA DE VAUX
ARMES : D’or à la bande de gueules, chargée de trois croissants d’argent.
On dit cette famille originaire du Gévaudan. Elle s’établit en Velay au temps des derniers Valois, & devint successivement maîtresse du Fraisse, de Folletier, de Vaux, de Chabanolles, du Clos, du Rhuiller, de Retournac, de Roche-en-Régnier, du Bouchet et de Mercuret. Ce fut en 1678 qu’elle acheta la coseigneurie de Retournac et une partie du mandement d’Artias, et en 1730, qu’elle acquit tout ce que la famille de Nérestang possédait encore de la baronnie de Roche-en-Régnier, au prix de 63,000 francs. Ses principales alliances, dans ces diverses branches, ont été avec les maisons de Pastourel, de Saint-Germain de Champes, d’Exbrayat de Crêaux, de Soulages, de la Porte, de Bayle de Martignac, de La Tour de Beauzac, de Goyon de Beaucorps, de la RousTelière-Clouard, de Rancelot du Mesnil, de Neyron des Ursins, de la Colombe, de la Mure, de Charbonnel, de Vauborel, de Fougères, de Vergennes, de Brive, de Verdelhan des Molles, Descours, de Villars, de Roche de Longchamps. Elle a produit un grand nombre d’illustrations militaires, et, entre autres, un maréchal de France, vainqueur de la Corse, et mort après avoir servi fon pays pendant près de soixante ans, un maréchal de camp, un chef de bataillon, un capitaine de lanciers, un capitaine de frégate, un lieutenant de dragons, un zouave pontifical, engagé volontaire en 1870 dans la guerre contre la Prusse . Il y a eu aussi de cette maison un grand vicaire de Vienne et un certain nombre de religieuses en divers monastères.
Elle est représentée aujourd’hui par les trois branches de Folletier, du Rhuiller et de Chabanolles. La première a trois rameaux, dont l’un est établi à Folletier, l’autre à Vaux, et le troisième en Beaujolais. Celle du Rhuiller en compte deux, le premier en Belgique, et l’autre à Annonay. Un représentant de la troisième, sous le modeste habit de frère mariste, exerce-les fondions d’instituteur dans la Nouvelle-Calédonie.
Source : Armorial des barons diocésains du Velay / par l’abbé Theillière
« Theillière, Jean (1818-1902). Auteur du texte »
Le maréchal de France n’avait eu de Jeanne-Marie-Philiberte-Huberte de la Porte, son épouse, que deux filles : Jeanne-Marie-Thérèse de Vaux, et Marie-Louise. L’aînée avait épousé, en 1765, Louis-Malo-Gabriel de Vauborel, capitaine au régiment de Bourbon cavalerie, et plus tard maréchal de camp. Elle mourut sans enfant. La cadette épousa, en 1770, le marquis de Fougères, premier maître d’hôtel du comte d’Artois, et en secondes noces, le comte More de Pontgibaud. Elle n’eut d’enfants que de fon premier mari, deux filles et un fils. Ce fils, le comte Louis de Fougères, à qui le maréchal avait transmis une des deux grandes parts de fa fortune, devint, à l’avènement de Charles X, premier gentilhomme de la Chambre. D’une très riche alliance il ne laissa qu’une fille, mariée au marquis de Nicolaï.