L’auteur, Jean-Marie de Lamure, chanoine à Montbrison, la fit imprimer en 1614 en un volume
n-8°. Dans sa préface, il a soin de dire qu’il a dressé cette histoire sur des autorités et des preuves au
thentiques. Son ouvrage est rare et très-recherché de nos jours.
Il est question de la Séauve et de sainte Marguerite.
« La rivière de Cemènes, y est-il dit, passe au
« pays de Velay, où, entre autres choses, elle arrose
« ce dévot désert où est située une abbaye de Cî-
« teanx, vulgairement appelée la Séauve, du nom
« latin silva, qui signifie forêt, en laquelle repose le
« corps d’une sainte religieuse , jadis sacristaine
« de cette abbaye, qui est invoquée sous le nom de
« sainte Marguerite de la £éauve, laquelle forêt
« appelée à cause de cette dévote abbaye : Silva
« benedicta, c’est-à-dire la forêt bénite. »
source: «Marguerite de la Séauve»
Theillère, curé de Retournaguet
1871