De là avons passé au jardin. (Les auteurs du procè-verbal constatent l’existence dans le jardin d’un cabinet voûté et appelé cabinet du jardinier, d’une serre et d’une porte donnant sur la rivière.)
Par la porte rouge sommes entrés à la terrasse, au bord de la rivière, y avons vu cinq ou six arbres ou aulne de petite valeur.
En suivant du côté de la rivière, deux jeunes frênes, etc., etc. A l’enclos d’abord une allée, près et au-dessus de l’étang, ombragé de quinze gros arbres, sycomores, frênes, peupliers, ormes et vernes. Derrière le choeur de l’église entre le petit jardin et les fagotières des dames, un coin de terre où sont un poirier et un cerisier. Les fagotières couvertes en thuiles ayant douze portes en pierres de taille. Du même côté des fagotières, à l’entrée de l’allée nommée de Vaugelas trente six arbres tant petits que gros.
Arrivés aux Vernelles, aussi le long de la rivière, une douzaine d’aulnes, toujours en descendant à la rangée gauche de l’allée des Vernelles vingt autres, etc., etc.
Dont verbal, observant qu’il existe une infinité de goutières ; que la toiture a besoin d’être totalement repassée, qu’il seroit sans doute fort sage que le district fasse veiller spécialement sur une possession aussi précieuse qui est exposée à essuyer les plus grands dommages et détérioration, en y maintenant un bon et vigilant gardien, qu’il seront non-seulement injuste mais déraisonnable d’exiger que les fermiers qui ont déjà loué à un très-haut prix, soient chargés des dégradations qui seroient faites ni par eux ni de leur faute et lesquelles il leur seroit même impossible d’arrêter, à moins que quittant toutes leurs autres affaires ils s’y tiennent et veillent continuellement.
source: «Marguerite de la Séauve»
Theillère, curé de Retournaguet
1871