En 1273, Robert, cinquième fils de Saint-Louis, comte de Clermont-en-Beauvoisins, épousa l’héritière de la seigneurie de Bourbon-l’Archambaud, Béatrix de Bourgogne, qui était dame de Bourbon, par sa mère.
Cette famille était propriétaire, à Roche-en-Régnier.
Elle ajouta à son nom celui de Montpensier, par suite du mariage de Louis 1er de Bourbon, en 1504, avec sa parente, Louise de Bourbon, fille de Gilberte de Montpensier, propre sœur du connétable.
De cette union, naquit à Moulins, le 10 juin 1513, Louis II, prince de la Roche-sur-Yon, Bourbon, par son père et par sa mère et qui devint le chef de la 2° maison de Montpensier et baron de Roche-en-Régnier.
Louis II, marié à Jacqueline de Longwy en eut six enfants, parmi lesquels, Henri de Bourbon, duc de Montpensier et de Saint-Fargeau, prince de la Roche-sur-Yon, gouverneur de la Normandie, après son père.
Ce fut à ce dernier qu’échut la baronnie de Saint-Didier, par son mariage avec Henriette Catherine, duchesse de Joyeuse, fille unique et héritière du duc Henri de Joyeuse, comte du Bouchage, gouverneur du Languedoc, en religion père Ange. Henri de Bourbon-Montpensier fut le grand-père de Marie-d’Orléans, connue sous le nom de Mademoiselle de Montpensier, la plus riche du royaume, et qui, d’ailleurs, faillit en être la reine.
Les armoiries de la maison étaient e d’azur à trois fleurs de lis d’or, au filet de gueules en bandes.
La terre de Saint-Didier fut vendue, en 1600, à Gilles Robert Lignerac, pour la somme de 11.000 livres.
Extrait de l’ouvrage, « D’Azur au Lion d’Argent » Tome II.
Paul Ronin