Vers 1274 : probablement Guigon de Saint-Didier. Lègue de 50 livres viennoise de capital dans son testament.
Autour de 1300 : Jausserand II de Saint-Didier. Le baron Jousserand fit son testament en 1299. Par ce testament, le seigneur de Saint-Didier commença par élire sa sépulture au monastère de la Séauve et demanda aussi que les ossements de son père fussent transportés dans le même tombeau. Il pose comme condition, que les procès et différent qu’il a avec l’Abbesse seront terminés avec lui ou avec ses successeurs, dans un an après son décès, sinon il ordonne que les lègues fait par son père et son épouse ne soit pas payés au religieuses.
1332 : Alexandre 1er de Saint-Didier. Le baron Alexandre 1er de Saint-Didier fit son testament, le 7 Avril 1327. Comme son père et sa mère, il voulu être inhumé dans la chapelle du couvent de la Séauve. Mais pour que ses ossements y demeurassent à tout jamais, il exigea, lui aussi, que l’Abbesse du monastère s’accordât dans un délai d’un an, avec son héritier, pour que les procès et différents qu’ils avaient ensemble. Dans ce cas, il léguait au couvent cent livres viennoises de capital. Dans le cas contraire, ses ossements devaient être portés ailleurs ; et on ne devait payer ni son lègues, ni les lègues fait par Guigon, et son aïeul paternel, ni par Jausserand, son père, ni par Amphelise sa mère.
1367 : Jausserand III de Saint-Didier. Jausserand de Saint-Didier fit son testament le 23 Janvier 1367, au château de la Mastre. il demande à être insépulturé dans l’église du monastère de la Séauve, au dessous du grand autel, dans le tombeau qu’il avait fait construire et dans lequel il avait fait apporter les ossement de son père et de quelques siens parents.il désire être porté à sa dernière demeure par trente pauvres de ses terre, vêtus de serge noire, la même qui recouvrirait son cercueil. Cent prêtres devaient être convoqués à son enterrement. Dans son testament il donna au monastère de la Séauve cinquante sous de pension annuelle, à condition que le monastère fut tenu chaque jour de l’année, après la célébration de la messe conventuelle, les cloches sonantes et les portes du chœur ouvertes, le prêtre étant revêtu de ses ornements sacerdotaux, de chanter le « de Profundis » , à haute voie sur la tombe. Le procès entre le baron Jausserand et l’Abbesse de la Séauve devait être terminé, puisque le seigneur de Saint-Didier demande à être inhumé dans la chapelle du monastère.
1373, 21 Juin : Pierre 1er de Saint-Didier. Guiote de Saint-Didier , dans son acte de dernières volontés, élit sa sépulture au monastère de la Séauve, auquel elle donne cinquante florins pour la célébration de quatre anniversaires perpétuel en ladite église de la Séauve, chaque année l’un à la conception de Notre-Dame, le second au même jour que son corps sera mis en sépulture, le troisième à la fête de la purification de Notre-Dame et le quatrième le lendemain de la fête de Sainte-Marguerite la vierge( la Bienheureuse Marguerite Langlois ou l’Anglaise XIIe siècles).Si son héritière universelle, Thiburge, de Saint-Didier, sa petite nièce, fille de Pierre de Saint-Didier, dit Testard, son neveu, vient à mourir sans enfant, elle lui substitue le monastère de la Séauve. Elle ordonna, en outre, que son héritière universelle instituât un prébendier (charge lucrative)pour le service de la chapelle de Saint-Didier, en l’église de la Séauve. Elle dota cette chapelle de cinquante florins.
Après 1375 : Jean II de Polignac seigneur de Saint-Didier. Si Thiburge et ses enfants décédaient sans postérité légitime, elle lui substituait le monastère de la Séauve. Il fallait donc pour qu’elle faire cette substitution du monastère, malgré les substitutions précédente, que tous les descendant de la famille eussent entièrement disparu, et qu’il ne restât que Thiburge. Guiote (tante de Thiburge)affectionnais beaucoup le monastère de la Séauve, elle voulu être enterrée dans l’église de ce couvent, et institua un prébendier avec dotation de cinquante florins d’or, pour y desservir la chapelle des seigneurs de Saint-Didier. Deux cent prêtres fut convoqué par son ordre le jour de sa sépulture, avec leur diner, trois gros de florin et autant aux autres prêtres qui surviendraient. Elle donna autres cinquante florins d’or pour fonder quatre anniversaires qui devaient être célébrés dans l’église de la Séauve, parmi lesquels nous remarquons le quatrième qui tombait le lendemain de la fête de Sainte-Marguerite (La bienheureuse Marguerite Langlois).
Jean II de Polignac eue la baronnie de Saint-Didier de son mariage avec Thiburge, fille de Pierre 1er de Saint-Didier. Sa sœur Isabeau se maria avec Armand IX de Polignac, père de Jean II.
Info et extrait :
Ouvrage, « d’azur au lion d’argent, Tome I, II, III »
Paul Ronin