L’auteur, dom Claude Chalamot, abbé de Sainle-Marie-de-Colombe, fit imprimer son ouvrage à Paris,
en 1666, en un volume in-4°. Il mentionne au 20 juillet la Bienheureuse Marguerite de la Séauve :
« Dans l’Aquitaine, au couvent de notre ordre
« appelé Séauve-Bénite, et au diocèse du Puy, la
« Bienheureuse Marguerite, vierge, religieuse et
« professe de ce monastère, qui, y offrant et consa-
« crant au Très-Haut son corps et son âme, brilla
« de tout l’éclat des vertus, devenue sacristaine de
« son église, elle traitait avec toute la décence, tout
« le respect voulu, les vases sacrés et les ornements
« dont elle avait la garde et le soin. Presque
« continuellement occupée des choses divines, son
« coeur ne soupirait qu’après le ciel. Son désir sur
« ce point était des plus ardents. Après avoir par-
« couru ainsi la course de sa vie très-pure, elle
« déposa, par une sainte^ mort, le poids pesant de
« son corps. Elle fut associée aux Anges, après son
« trépas, afin que, comme vierge prudente, elle
« suivit avec intrépidité l’Agneau, partout où il irait.
« Les restes de la vierge existent encore dans
« l’église du monastère et y sont religieusement
« conservés. Ses ossements furent tirés autrefois
« de la terre, à cause des miracles insignes qui se
« produisirent, et exposés, dans un lieu élevé, au
« culte du peuple fidèle.
« Le nom de la Bienheureuse Marguerite se
« trouve inscrit dans le catalogue commun qui
« contient le nom des Saints et Bienheureux de
« l’ordre. »
source: «Marguerite de la Séauve»
Theillère, curé de Retournaguet
1871